Dans un soucis de remédier à une insécurité recrudescente à l’est de la République démocratique du Congo, le président congolais, Félix Tshisekedi, a appelé, mardi 7 février, à une coalition mondiale contre ce fléau dans son pays, doublement frappé par les attaques d’une centaine de groupes armés.
En marge du forum international d’investissement minier (Indaba Mining) à Cap Town en Afrique du Sud, le Président congolais a, s’exprimant, a d’abord, rappelé que son pays, la République Démocratique du Congo, « est connue pour son potentiel minier représentant 1100 substances minérales différentes».
Dans son allocution, il affirme: « Ses 26 provinces peuvent se prévaloir de détenir des richesses minières », tout en ajoutant qu’en cette période de changement climatique, la RDC « se révèle comme un État solution de par ses minerais stratégiques que sont le cobalt, le coltan, le germanium et le lithium, pour garantir une meilleure transition écologique et énergétique ».
Le président congolais, Félix Tshisekedi, s’exprime
Le président congolais déclare: « Tout en appelant à une coalition mondiale en faveur de la sécurité en Afrique en général, et en République Démocratique du Congo en particulier, je vous rassure que toutes les mesures nécessaires sont mises en œuvre pour rétablir la paix dans les régions actuellement en proie aux conflits et y assurer un retour à la vie normale et aux activités d’extractions minières », .
Il a, par ailleurs, regretté que cette « abondante dotation naturelle n’a toujours pas profité au pays, encore moins à l’Afrique en raison de questions de mauvaise gouvernance enracinée depuis des décennies mais aussi d’une insécurité savamment orchestrée par des puissances obscures avides de nos ressources naturelles ».
Tshisekedi pointe du doigt un mouvement armé, Rwandais
Sans ambages, le président congolais pointe du doigt un mouvent armé, le président congolais, Tsisekedi, a pointé du doigt le mouvement armé M23 (mouvement du 23 mars), Tshisekedi a noté que ce mouvement « n’est autre qu’un déguisement d’un voisin belliqueux, le Rwanda, obnubilé par nos ressources mais malheureusement maladroit dans sa méthode pour y accéder, préférant la guerre plutôt qu’un cadre paisible d’échanges fructueux gagnant-gagnant ».
Il rassure que son pays, la RDC « ne se laissera pas submerger par le défi d’une guerre ignoble à laquelle elle est injustement exposée par certains de ses voisins en l’occurrence le Rwanda », et précise qu’il est « résolument engagé à mettre fin à toute agression et à toute tentative d’occupation ».
Il est important de souligner que la partie est de la RDC est l’une des régions les plus meurtries du monde sur fond d’une course des groupes armés à l’exploitation des matières premières. De nos jours, ce pays compte plus de 5 millions de déplacés internes, selon la presse locale. Cette année, la communauté humanitaire estime que 3,6 millions de personnes pourraient souffrir de malnutrition aiguë en RDC, y compris 903 000 enfants qui pourraient être affectés par les pires formes de malnutrition.
