L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a fait une proposition à la CEDEAO pour que cette dernière puisse lutter efficacement contre le terrorisme, un phénomène qui rend la vie, difficile à vivre pour les populations des pays membres de cette organisation régionale. Cet homme politique ivoirien a affirmé qu’il serait plus efficace de lutter contre les terroristes en créant une brigade anti-djihadiste sans faire appel à un contingent européen.

Il explique sa proposition

Pour lui, le terrorisme est réellement, l’un des principaux fléaux qui jugule le développement de cette région africaine. tout en les maintenant dans une instabilité totale et statique. À le prendre aux mots, il est impérativement conscient que le terrorisme fait des crises douloureuses en Afrique de l’ouest, et que les pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sont en grande partie les plus touchés. Le président ivoirien déchu depuis les élections de 2010, a réfléchi sur la question et a fait une proposition à l’organisation régionale. Selon Laurent Gbagbo, au lieu de « donner des ordres méchants » à certains pays qui luttent contre les djihadistes, la CEDEAO devrait créer elle-même une brigade anti-djihadiste dans l’Afrique de l’Ouest.

« Je propose à la CEDEAO de créer une brigade anti-djihadiste comprenant les militaires de tous les pays de la CEDEAO […]. Si on ne fait pas ça, c’est qu’on a rien fait », a préconisé Laurent Gbagbo. Il a également évoqué les coups d’Etat dans la sous-région et a estimé que bien qu’il était contre cela, il ne comprenait pas le communiqué incendiaire pondu par la CEDEAO mettant en garde les nouveaux Présidents alors que ces derniers bénéficiaient du soutien de la population.

Laurent affermit ses arguments en donnant des exemples palpables

« Pourquoi le colonel Assimi Goïta a pris le pouvoir au Mali et il est soutenu par la population, il faut étudier ça; pourquoi le capitaine Ibrahim Traoré (au Burkina Faso) a pris le pouvoir et puis il est soutenu par la population, il faut étudier cela. C’est parce qu’ils ont promis de lutter contre les djihadistes et qu’ils luttent contre les djihadistes », a expliqué ce président déchu.

En analysant son allocution, il est évident qu’il soutient la création d’une brigade anti-djihadiste par la CEDEAO, car selon lui, cela règlerait à la fois, le problème du terrorisme dans la région et également, permettra d’éviter de faire appel à des troupes européennes. « On n’appellera pas les troupes européennes parce que nous-mêmes, nous nous mettons en mouvement pour régler nos problèmes […]. Pour lutter contre le djihadisme, on peut […] créer notre brigade anti-djihadiste de la CEDEAO en vue de lutter contre le fondamentalisme djihadiste », a insisté Laurent Gbagbo.

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